Les membres d’ICAR représentant différentes disciplines des sciences du langage, des sciences de l’éducation et des humanités numériques entrecroisent leurs approches, leurs théorisations, leurs compétences et leurs savoir-faire, et par conséquent leurs regards scientifiques. Leurs observations et analyses interagissent pour construire une intelligence collective autour d’un même projet dont les objectifs pluriels permettent de mettre en oeuvre des liens scientifiques inédits.
Chaque membre du Groupe Interdisciplinaire apporte ses spécificités au projet commun, en fonction de son expertise.
Cette coopération autorise à envisager l’objet de recherche sous toutes ses facettes, avec des angles différents qui enrichissent les points de vue, et les appréhendent, telle une réalité multiple.
Chacune des trois équipes (axes) scientifiques d’ICAR peut ainsi explorer les problématiques scientifiques à partir des points de vue de spécialistes de disciplines différentes, en proposant / explorant
– un projet déjà construit qu’il faut développer par la recherche de partenaires pour créer un groupe de travail collaboratif autour de ce même projet ;
– une idée de projet qu’un chercheur voudrait initier puis approfondir avec des collaborations d’approches différentes : supposons l’exemple d’un projet qui se donne pour objectif de développer un dispositif de formation demandé par des enseignants/formateurs/professionnels d’un domaine particulier. Celui-ci exigerait la constitution, la fouille et les analyses de corpus écrits et oraux, avec la création d’outils de requêtes afférents. Le projet nécessiterait de faire alors appel aux compétences des spécialistes des technologies informatiques, aux experts de la réalisation d’enregistrements audio-vidéo possédant une bonne connaissance de divers terrains, aux ingénieur-e-s pouvant effectuer le traitement des données, leur transcription, aux programmeurs capables d’outiller les corpus pour les annotations et pour du Traitement Automatique du Langage (TAL), aux développeurs aptes à écrire des programmes de langages informatiques et à adapter les outils existants.
Pour ce type de projet, il serait aussi nécessaire de solliciter des didacticiens qui se sont appropriés les cadres théoriques leur permettant de mettre en œuvre les formations attendues, et peut-être de les associer à des linguistes conversationnalistes et/ou à des syntacticiens, des lexicologues et/sémanticiens… afin de concevoir le contenu d’outils de formations, de modules, de moocs et/ou de livrets, de fiches, d’ouvrages, de tutoriels, de jeux de rôles, etc.