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Cet ouvrage, résultat d’une expérience de recherche pluridisciplinaire (linguistique, sociologie, psychologie), dans laquelle des intervenants en santé et sociaux se sont fortement engagés, propose des réflexions, descriptions et analyses de récits liés à la migration.
Les différentes contributions explorent la substance de ces récits produits dans différents types de consultations, souvent en présence d’interprètes. Elles dégagent la façon dont ces récits sont ajustés aux contextes, aux cadres et aux activités dans lesquels ils sont produits. Elles décrivent comment les personnes racontent des morceaux de leur histoire, comment elles relatent de façon précise et détaillée des faits susceptibles de soutenir leur demande d’asile, comment les interprètes rapportent et traduisent ces histoires.

À partir d’une analyse fine de ces interactions, les auteurs montrent que la place accordée à la complexité des relations, loin de la simplification analytique ou idéologique, rend à l’intervention sanitaire et sociale sa teneur politique et humaine ainsi que sa puissance d’agir. Les récits, leurs frontières et leurs aspérités donnent prise à la rencontre et à la solidarité.

Plusieurs membres d’ICAR ont participé à cet ouvrage :

  • Vanessa Piccoli, Emilie Jouin, « Comment ça s’est passé à l’OFPRA ? » : (faire) raconter l’entretien au demandeur d’asile dans le cadre d’une consultation d’expertise médicale ;
  • Anna Claudia Ticca, Raconter les violences physiques et observer leurs traces dans les consultations médicales pour le droit d’asile ;
  • Véronique Traverso, Marie Bahuaud, Construire un sens aux récits dans des séances de psychothérapie avec des femmes migrantes.

 

En savoir plus : présentation et sommaire complet de l’ouvrage disponibles sur le carnet Hypothèses du projet TIASAMN

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