Le projet collaboratif RP ambitionne de mettre en évidence en quoi la résolution de problèmes en physique au collège, au lycée, et à l’université contribue à l’appropriation des concepts, à la formation scientifique et citoyenne.
La méthodologie adoptée par le groupe se rapproche de la Design-Based Research (Design-Based Research Collective, 2003). Intégrant des enseignant·e·s et des chercheur·e·s, elle permet de produire par itérations successives du matériel pédagogique véhiculant des résultats de la recherche jugés pertinents pour l’enseignement, et d’intégrer aux objets de la recherche les compétences spécifiques développées par les praticiens en contexte réel d’enseignement.
Les premières phases du projet visaient à caractériser les problèmes posés aux élèves et étudant·e·s, à comprendre leur activité lors de ces situations d’enseignement et enfin, à identifier des éléments de scénarisation des séances qui favorisent ou entravent l’appropriation des connaissances scientifiques et le processus de résolution de problèmes chez eux.
Aujourd’hui, il s’agit d’étudier comment des enseignant·e·s de sciences physiques et des chercheur·e·s en didactique collaborent pour traduire des savoirs issus de leurs communautés pour produire des ressources pour enseigner et apprendre les sciences physiques. Cette activité de conception collaborative a été repensée récemment pour être médiée par le dispositif I-screen-M au sein du projet DatAgora, de manière à étudier quelles sont les informations nécessaires à la collaboration, comment les professionnels s’emparent de cette pluralité des informations pour les combiner.
Cette recherche interroge :
- les types de savoirs nécessaires à la conduite d’activités de conception collaborative
- les usages du numérique et des technologies dans les échanges professionnels en présentiel ou à distance
- la gestion interactionnelle d’asymétrie de pratiques