Appels à communication

Colloque international organisé par les laboratoires ICAR et ICARE 

28-29 mai 2026, ENS de Lyon-IFE

Vers une (re?)définition de l’“alphabétisation” : enjeux épistémologiques, didactiques, sociétaux.

Les questions liées à ce qu’on appelle l’alphabétisation, souvent abrégée en “alpha”, occupent une place à part en didactique des langues dans le contexte français.

Cela est d’abord lié aux particularités d’un public adulte, généralement migrant (mais pas toujours, comme on peut le voir dans les territoires ultramarins), non captif, pas ou peu scolarisé, présentant des besoins langagiers considérés comme “spécifiques” par rapport aux apprenants “classiques” qui occupent généralement l’attention des didacticiens et retiennent l’intérêt des éditeurs.

Ce qui fait également la caractéristique de ce champ de la didactique des langues, ce sont les enjeux sociétaux, idéologiques et politiques qui le traversent constamment et placent ses acteurs, formateurs et chercheurs, au cœur de tensions. Soumis à des discours démagogiques empreints d’idéologie souvent excluante et “essentialisante” (Calabrese & Veniard, 2018) et exposés à des surenchères politiques, certains acteurs se retrouvent au premier rang des controverses sur l’intégration, pris en tenailles entre injonctions administratives et convictions personnelles. Cela soulève la question des formes d’engagement, voire de militantisme, qui marquent et peut-être même configurent ce domaine de la formation et de la recherche. Ainsi, la polémique autour du “FLI” dans les années 2010 nous a montré à quel point les termes et concepts mobilisés à propos de la formation linguistique des adultes migrants, loin d’être neutres, peuvent constituer “un révélateur et un “politiseur” de débat” (Lefranc, 2015; Vadot, 2022).

Enfin, ce qui distingue l’alpha du FLE ou du FLS, pour ne prendre que ces exemples, c’est le brouillard épistémologique qui entoure un champ dont on ne sait pas très bien quand il est né (les éléments historiques remontent souvent au plus tôt aux années 1960), dans quelles conditions il s’est constitué, ni quels en sont précisément les contours et les objets spécifiques. Des travaux commencent à explorer ces dimensions (Leclercq, 2010 et 2018 ; Puren, 2023 ; Puren, Adami & André, 2021), mais ils sont encore rares et leur diffusion reste confidentielle.

Ce colloque s’inscrit dans la continuité de réflexions visant à aborder le champ de l’alpha de manière globale en en explorant les différentes facettes, les différents “états” (Pivot, Puren & Maurer, 2024). Son but est de proposer une mise à plat et une mise en perspective des problématiques scientifiques relatives à “l’alpha”. Il s’agira de proposer un espace de discussion de la place de l’“alpha” au sein de l’ensemble plus vaste de la didactique des langues, que ce soit dans les recherches ou les formations, de mettre en débat son empan définitoire, au regard des contextes géographiques, socio-institutionnels et politiques, des enjeux scientifiques et formatifs. Sur la question des contextes, nous invitons les communicants à venir exposer la situation de l’alpha dans leurs territoires (notamment ultramarins ; cf. par exemple pour l’océan Indien : Puren, à paraître) ou leur pays.

Le colloque ambitionne également la mise en synergie des recherches récentes dans ce domaine et, par là, souhaite affirmer et affermir sa place en tant que champ disciplinaire spécifique qui mérite de figurer aux côtés du FLM, FLE, FLS, FOS, FOU, etc. comme un axe de recherche et un domaine d’étude à part entière.

Nous proposons ainsi aux participants de cette rencontre de nous aider à démêler l’écheveau et de remettre sur le métier les enjeux et cadres terminologiques, définitoires et épistémologiques de l’alphabétisation. Que veut dire aujourd’hui, pour les professionnels, et selon les contextes, “faire de l’alphabétisation” et pour les chercheurs en didactique, où situe-t-on ce domaine ? Quand une personne n’est-elle plus en situation d’alphabétisation ? Que désigne l’alphabétisation ? Sur quelle(s) méthodologie(s), sur quel(s) référentiel(s) adosser l’élaboration des programmes de formation, des séances didactiques ? Dans quelle mesure les méthodologies (communicatif, actionnel, etc.), référentiels et outils conçus pour la didactique des langues, peuvent-ils être transposés pour ce public (Leclère & Le Ferrec, 2024) ? Dans quelle mesure les pratiques effectives sont “imprégnées” d’imaginaires liés à la scolarisation et à l’alphabet qu’il suffirait de connaître pour savoir lire, de telles représentations questionnant la validité du terme d' »alphabétisation » ?

En lien avec ces précédents questionnements, les organisateurs du colloque souhaitent également explorer les principaux enjeux scientifiques qui se posent lorsque l’alphabétisation est une thématique de recherche, et en premier lieu les enjeux didactiques.

Ainsi, les approches didactiques et pédagogiques observables sur le terrain “empruntent” à la didactique du français langue étrangère les approches fonctionnalistes et communicatives (Adami, 2020), à la didactique scolaire de la lecture et de l’écriture (Goigoux, 2018), à la pédagogie multimodale, s’inspirant de l’approche du Silent Way (Mariscalchi, 2023) et de la méthode en couleurs dite “Gattegno” (Giorgis, 2023), à des méthodes comme la Méthode Naturelle en Lecture et Écriture (MNLE) ou encore par exemple l’approche intégrative proposée par le Collectif Alpha en Belgique (Michel, 2013), Mais où est l’unité des principes didactiques à travers ce foisonnement d’approches ? Que signifie cette apparente “technicité” didactique ? Quels sont les “invariants” de l’activité didactique dans ces contextes de formation ? Les manuels d’alphabétisation, peu nombreux, sont-ils probants au regard de la contextualisation aiguë, nécessaire avec ce public ?

Les évolutions technologiques qui se sont accélérées au cours des deux dernières décennies l’arrivée d’Internet, la démocratisation des ordinateurs, la banalisation des smartphones, l’usage généralisé des réseaux sociaux, etc. ont eu un impact à la fois sur la nature de la communication ordinaire de publics confrontés à un double problème d’illittératie et d’illectronisme et sur la dématérialisation des démarches administratives à laquelle ils peuvent de moins en moins échapper. La formation tient-elle compte de l’omniprésence du numérique et des difficultés particulières de ces publics pour y faire face ? Comment le fait-elle ? Comment former à la littératie numérique lorsque les usages sont souvent balbutiants pour les personnes ? (Branchereau, 2024 ; Gandon & Kachee, 2023).

Par ailleurs, l’entrée dans l’écrit nécessite l’apprentissage de stratégies cognitives et métacognitives que l’on sait difficiles à mettre en œuvre pour des personnes qui n’ont pas ou peu été scolarisées. Celles-ci s’appuient plutôt sur des compétences et acquis de type expérientiel (Auzou et al., 2011) et on constate des “brèches dans les capacités métacognitives des adultes peu alphabétisés” (Cavieux, 2012), par exemple concernant la mémoire à long terme et l’effort de récupération (Poissant, 1996 ; Kolinsky, 2018). Ces enjeux psycho-cognitifs sont donc une question centrale en alphabétisation et interrogent dans le même temps les stratégies des formateurs dans la gestion de classe (El Euch & De Serres, 2021).

Enfin, les personnes ont souvent une expérience et un parcours de vie difficiles qui nécessitent, de la part des professionnels, un effort de sécurisation (Rivière & Gandon, 2025), de décentration et de patience, une éthique de l’attention (Rivière, 2023), en quelque sorte une nécessité à “faire le deuil de la forme scolaire” (Tabbal-Amella, 2023) qui pourrait prémunir le formateur de maltraitance pédagogique. Tout ceci peut placer le formateur en insécurité. Il s’agit par conséquent de questionner les enjeux psychosociaux de l’alphabétisation.

Ainsi, le colloque fera place à des communications qui pourront porter sur un des axes ci-dessous ou qui pourront s’inscrire dans la table ronde dont nous décrivons le contenu ci-après :

Axe 1 : enjeux définitoires, épistémologiques et historiques

Cet axe sera consacré à des communications portant sur les problématiques de définitions, de délimitations, de frontières, de domaines d’extension permettant de réfléchir à un cadre épistémologique de l’alphabétisation, pour en faire un champ didactique à part entière, au regard des contextes, des conceptions et des pratiques de l’alphabétisation. Pour pouvoir être abordées dans toute leur complexité, ces questions définitoires et épistémologiques ne peuvent être coupées des contextes sociohistoriques qui les ont vues naître. Nous invitons de ce fait les communicants à nous présenter des recherches traitant de l’histoire de ce champ qui pourront notamment s’appuyer sur des corpus archivistiques originaux, collectés localement (archives municipales ou départementales, archives privées, etc.) ou sur une échelle plus large (archives nationales).

Axe 2 : enjeux sociopolitiques

Les communications s’inscrivant dans cet axe pourront venir interroger dans une perspective critique les politiques de formation en alphabétisation, qu’elles soient décidées et financées à l’échelle nationale, ou plus localement, en lien avec des politiques migratoires changeantes et tributaires de positionnements idéologiques contestables et contestés. Un point de vue plus micro pourra être abordé à travers la réflexion menée à l’échelle d’un organisme de formation, d’une association, d’un dispositif accueillant ces publics. Les points soulevés pourront porter sur les tensions entre exigences institutionnelles et besoins des apprenants, les conditions de mise en œuvre des formations, ou encore les enjeux de professionnalisation des acteurs impliqués.

Axe 3 : enjeux méthodologiques et didactiques

Cet axe permettra de discuter les différentes ressources (référentiels, manuels, outils), méthodologies, approches et pratiques didactiques. Pourra par exemple être discutée la question des approches “formelles et scolaires” comparées aux approches “sensibles” et énactives comme l’usage du théâtre, la MNLE ou d’autres démarches didactiques basées sur l’expérience des personnes. Des communications sur la prise en compte du plurilinguisme au sein des formations en alphabétisation pourront également être proposées au sein de cet axe. Une place y est-elle par exemple faite aux langues pouvant coexister avec le français dans des espaces plurilingues, comme les territoires d’outre-mer (La Réunion, Mayotte, etc.) ? Une réflexion particulière pourra également être consacrée à la prise en compte des évolutions technologiques (l’avènement du tout numérique) sur les pratiques de formation.

Axe 4 : enjeux de formations de formateurs

Le récent état des lieux des formations universitaires en FLE dans le domaine de l’alphabétisation (Puren, Pivot & Maurer, 2024) révèle notamment la disparité de l’offre dans ce domaine et son aspect inégal pour ce qui est du maillage territorial, avec des régions entières, notamment celles situées en outre-mer, dans lesquelles cette dimension n’est pas intégrée dans les maquettes de formation. Des communications pourront porter sur la formation de formateurs aussi bien à l’université, dans différents domaines disciplinaires, qu’au niveau des organismes et associations. Comment forme-t-on les formateurs en alphabétisation ? Quel appareil conceptuel, théorique mobilise-t-on ? Quels objectifs opérationnels privilégie-t-on ? Quels supports de formation utilise-t-on ? etc.

 Axe 5 : enjeux psycho-cognitifs et psychosociaux

Cet axe peut comporter des communications apportant un éclairage sur les parcours des personnes, l’incidence de ce parcours sur leur apprentissage notamment sur leur engagement à se former (inscription à un cours / atelier, persévérance, assiduité) mais également sur la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage (métacognitives, stratégies de type expérientiel).

Axe 6 : témoignages et expériences de terrain

Cet axe permettra d’accueillir des propositions originales concernant l’alphabétisation dans les pratiques au sein des centres de formations ou associations, en contexte francophone.

Table ronde : “Spécificités de la recherche en “terrains sensibles” : l’exemple de l’alphabétisation.”

Les échanges qui prendront place à l’occasion de cette table ronde visent à soulever les questions méthodologiques et éthiques qui peuvent se poser aux chercheurs en prise avec les terrains de l’alphabétisation. Si l’accès à ces espaces de formation est a priori plus ouvert que celui à des dispositifs institutionnels de type scolaire, plus formels et soumis à des protocoles de régulation et de contrôle, il confronte néanmoins le chercheur à d’autres enjeux : la fragilité sociale des publics et la précarité des formateurs associatifs, souvent bénévoles, qui les accueillent. En quoi cette double particularité – insécurité professionnelle des intervenants et vulnérabilité des stagiaires – impacte-elle la posture de recherche et le recueil de données ? Quelles sont les précautions à prendre avant, pendant et après la recherche, lors de la phase de diffusion des résultats ? Doit-on envisager une restitution aux acteurs qui en font souvent la demande, et sous quelles formes ? Dans des organismes privés recrutant des formateurs professionnalisés, la réalité d’un marché caractérisé par une forte concurrence peut entraîner une méfiance à l’égard de chercheurs pouvant être perçus comme une menace pour l’équilibre économique de la structure ou comme des évaluateurs implicites de leurs pratiques. Comment le chercheur spécialisé en didactique de l’alphabétisation doit-il se positionner pour concilier l’exigence scientifique avec une posture éthique, éviter toute confusion avec une mission d’audit ou de contrôle, et instaurer les conditions d’un partenariat de confiance garantissant à la fois l’accès au terrain et la légitimité de ses analyses ? Les discussions pourront également se centrer sur des questions méthodologiques liées aux typologies de recueil de corpus – observations (participantes ou non) enregistrées (audio/vidéo) ou non de pratiques, analyse de supports, entretiens, questionnaires, etc. – et à l’exploitation de ces données. On pourra enfin interroger la place que l’on accorde dans ces recherches aux différents acteurs de l’alphabétisation : responsables associatifs, dirigeants d’organismes, formateurs et stagiaires ainsi qu’aux modalités selon lesquelles leurs discours, idéologies, représentations et/ou pratiques sont pris en compte et analysés. Pour ces derniers, comment et où recueille-t-on leur parole ? L’obstacle de la langue constitue en effet une difficulté méthodologique importante (comment procède-t-on pour la surmonter ?) et on sait que le lieu choisi pour l’entretien n’est jamais neutre. Les rencontres au domicile des stagiaires offrent l’avantage d’un cadre familier susceptible de favoriser la confiance mais elles ne sont possibles qu’à condition d’avoir pu instaurer au préalable un climat relationnel propice qui peut être difficile à établir dans le cas d’une forte dissymétrie (chercheur homme extérieur à la communauté enquêtée auprès de stagiaires femmes par exemple). Quelles stratégies relationnelles ou ajustements méthodologiques peuvent alors être envisagés pour réduire cette distance afin de créer un espace d’échange où la parole des stagiaires puisse circuler plus librement ?

Modalités d’organisation de la table ronde : après une brève introduction par le modérateur, les participants seront invités sur une durée d’environ 15 mn à présenter un terrain de recherche, les questions éthiques et méthodologiques qui s’y sont posées, les doutes et interrogations qu’elles ont pu soulever et les solutions et stratégies adoptées pour y faire face. Cette présentation pourra s’appuyer sur un diaporama synthétique (5 ou 6 diapositives) ou sur de courts documents déclencheurs (écrits, audio, vidéo). Ces témoignages seront suivis d’une discussion collective animée par le modérateur qui sera l’occasion de revenir sur les différentes interventions, de comparer les terrains, les méthodes, les stratégies pour s’interroger au final sur les spécificités de la recherche en alphabétisation par rapport à celle mise en oeuvre dans d’autres didactiques des langues.

Soumettre une proposition de communication

Les propositions de communication devront avoir le format suivant : pas plus de 300 mots (hors titre et bibliographie) et sept références bibliographiques au plus. Les propositions doivent être envoyées exclusivement aux formats .doc, .docx ou .odt. à l’adresse suivante : colloquealpha2026@gmail.com

Calendrier

mars 2025 Lancement de l’appel à communications
15 octobre 2025 Date limite de propositions de communications
31 octobre –

30 novembre 2025

Évaluation des propositions de communication par le Comité scientifique
5 janvier 2026 Envoi des réponses aux participants
28-29 mai 2026 Colloque à Lyon

 

Comité scientifique

Adami Hervé, Université de Lorraine, ATILF

Amireault Valérie, Université du Québec à Montréal, Département de didactique des langues

André Virginie, Université de Lorraine, ATILF

Beaugrand Céline, Université de Lille, STL

Cadet Lucile, Cergy Paris Université, EMA

Canut Emmanuelle, Université de Lille, STL

Dejean Charlotte, Université Grenoble Alpes, LIDILEM

Delahaie Juliette, Université de Lille, STL

Fortier Véronique, Université du Québec à Montréal, Département de didactique des langues

Gandon Elise, Université Lumière Lyon 2, ICAR

Guichon Nicolas, Université Lumière Lyon 2, ICAR

Laurens Véronique, Université Sorbonne nouvelle, DILTEC

Leclère Malory, Université Sorbonne nouvelle, DILTEC

Maurer Bruno, Université Paul Valéry-Montpellier 3, Université de Lausanne, DIPRALANG

Pivot Bénédicte, Université Paul Valéry-Montpellier 3, DIPRALANG

Pradeau Coraline, Université de Rouen, DYLIS

Puren Laurent, Université de La Réunion, ICARE

Rivière Véronique, Université Lumière Lyon 2, ICAR

Vadot Maude, Université Savoie Mont Blanc, LLSETI

Zeiter-Grau Anne Christel, Université de Lausanne

 Références bibliographiques

Adami H. (2020). Enseigner le français aux adultes migrants. Paris : Hachette FLE.

Auzou E., Pruneau D., Vautour C., Liboiron, L., & Prévost N. (2011). « Les compétences et les stratégies observées chez des adultes non diplômés lors de la résolution d’un problème environnemental : une recherche intervention menée auprès d’un groupe d’alphabétisation populaire de Montréal. » Revue Éducation relative à l’environnement. Regards – Recherches – Réflexions. Volume 9. En ligne : https://journals.openedition.org/ere/1589

Branchereau C. (2024). « Usages didactiques du téléphone portable pour entrer dans l’écrit à l’âge adulte. » In C. Bruley & L. Cadet (Dir.) Enseigner le français en contexte migratoire : ingénieries, littératie, inclusion. Peter Lang, pp. 235-258

Calabrese L. & Veniard M. (2018). Penser les mots, dire la migration. Paris : L’Harmattan Academia.

Cavieux L. (2012) « Les pratiques de l’alphabétisation en milieu carcéral. » La nouvelle revue de l’adaptation et de la scolarisation, n° 59, pp. 123-134.

Gandon É. & Kachee B. (2023). « Processus visuo-spatial et motricité fine en jeu dans l’utilisation de la souris sur l’ordinateur pour un public non scolarisé. » Revue Intelligibilité du numérique, n° 4. En ligne : https://intelligibilite-numerique.numerev.com/numeros/n-4-2023/2904-processus-visuo-spatial-et-motricite-fine-en-jeu-dans-l-utilisation-de-la-souris-sur-l-ordinateur-pour-un-public-non-scolarise

Giorgis L. (2023). L’entrée dans l’alphabétisation de grands adolescents en Français Langue Seconde : étude des effets d’une approche inductive et multimodale sur les apprentissages. Thèse de doctorat soutenue à l’université Grenoble-Alpes, Laboratoire Lidilem.

Goigoux R. (2018). « Apprentissage de la lecture : propositions de démarches et d’outils adaptés. » Carrefours de l’Éducation, n° 46, pp. 133-144.

Kolinsky R. (2018). « Apprendre à lire à l’âge adulte. » In L. Ferrand, B. Lété & C. Thevenot (Dirs.). Psychologique cognitive des apprentissages scolaires. Paris : Dunod. p. 67-75.

Leclercq V. (2018). « La formation linguistique d’adultes. Un espace scientifique qui reste à construire. » Diversité, n° 192, pp. 73-78. En ligne : https://www.persee.fr/doc/diver_1769-8502_2018_num_192_1_4697

Leclercq V. (2010). « La formation linguistique des migrants des années 60 aux années 80. » Éducation Permanente, n° 183, pp. 173-188.

Leclère M. & Le Ferrec L. (2024). « Apprendre à lire et à écrire à des adultes migrants : pour une approche actionnelle des apprentissages fondamentaux de la lecture-écriture en FLS. » In C. Bruley & L. Cadet (Dir.) Enseigner le français en contexte migratoire : ingénieries, littératie, inclusion. Peter Lang, pp. 209-231.

Lefranc Y. (2015). « Le Français Langue d’Intégration et le droit à la langue du pays d’accueil. Remarques sur un révélateur et un « politiseur » de débat. » Cahiers du plurilinguisme européen, n° 7. En ligne : https://www.ouvroir.fr/cpe/index.php?id=721

Mariscalchi A. (2023). L’enseignement-apprentissage du français à des adultes migrants avec un dispositif multimodal engageant appelé Silent Way. Thèse de doctorat, Université Grenoble Alpes, Laboratoire Lidilem.

Michel P. (2013). Du sens au signe et du signe au sens. Une méthode intégrative pour apprendre à lire et devenir lecteur à l’âge adulte. Bruxelles : Collectif Alpha.

Pivot B., Puren L. & Maurer B. (Dir.) (2024) « L’alpha dans tous ses états. » Travaux de didactique du français langue étrangère, n° 84. En ligne : https://revue-tdfle.fr/numeros/1230-revue-84-l-alpha-dans-tous-ses-etats

Poissant H. (1996). L’alphabétisation : métacognitions et interventions. Louvain-la-Neuve : De Boeck.

Puren L. (à paraître). « Quelles formations linguistiques pour les adultes allophones de Mayotte et de La Réunion ? Bilan critique et perspectives de chantiers. » In P. Charpentier & S. Ferrière (Dir.) Quand les pratiques éducatives révèlent les inégalités : perspectives à Mayotte et à La Réunion. Paris : Éditions des archives contemporaines.

Puren L. (2023). Enquêtes sociolinguistiques et didactiques sur des locuteurs et apprenants français allophones en situations de minoration. Exhumer les mémoires, interroger les politiques, discours, représentations, pratiques et outils. Dossier présenté pour l’obtention de l’HDR, sous le tutorat de Bruno Maurer. Soutenance effectuée le 19 décembre 2023 à l’université Montpellier 3-Paul Valéry.

Puren L., Adami H. & André V. (2021). « L’intégration langagière des adultes migrants allophones dans les travaux du CRAPEL : une didactique fonctionnelle et impliquée. Rétrospective et perspectives. » Mélanges Crapel, n° 42/3, pp. 141-177. En ligne : https://www.atilf.fr/wp-content/uploads/publications/MelangesCrapel/Melanges_42_3_8_Puren_et_al.pdf

Puren L., Pivot B. & Maurer B. (2024). « État des lieux des formations universitaires en FLE proposées en France dans le domaine de l’alphabétisation en 2024. » Travaux de didactique du français langue étrangère, n° 84, « L’alpha dans tous ses états ». En ligne :

https://revue-tdfle.fr/articles/revue-84/3765-etat-des-lieux-des-formations-universitaires-en-fle-proposees-en-france-dans-le-domaine-de-l-alphabetisation-en-2024

Rivière V. & Gandon E. (à paraître). « Pour une écologie temporelle de la confiance en alphabétisation des adultes. » Les Langues modernes, n° 1/2025.

Rivière V. (2023). « Les contextes d’enseignement aux migrants comme mise en saillance d’un agir éthique dans l’enseignement des langues. » In S. Dufour & C. Parpette (Dir.) Contextes et pratiques langagières en français langue étrangère et seconde, Artois Presse Université, pp. 123-140.

Tabbal Amella S. (2023). « Faire le deuil de la forme scolaire en situation de migration ? Contribution pour un modèle d’entrée dans la culture de l’écrit à l’âge adulte. » Raisons éducatives, n° 27(1). Université de Genève.

Vadot M. (2022). « L’accueil des Adultes Migrants Au Prisme de la Formation Linguistique Obligatoire. Logiques de contrôle et objectifs de normalisation ». Études de linguistique appliquée, n°205, pp. 35-50. https://doi.org/10.3917/ela.205.0039.