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Titres et qualifications

– Doctorat de Troisième cycle : linguistique appliquée et didactique du FLE (Paris 3, 1982)

– Habilitation à la direction de recherches, (Lyon2, 1998)

– Professeur des universités (Lyon2, 1998)

Domaines, thèmes et activités de recherche

– Didactique des langues et du français langue étrangère et seconde

– Sociolinguistique, politiques linguistiques, et politiques éducatives

– Linguistique française, créolistique

Présentation :

Du fait de mon parcours professionnel (19 ans hors de France, 23 ans en France « en alternance ») et de mes conditions d’emploi, j’ai dû adapter mes activités de recherche au plus près des terrains où j’exerçais.

Enseignant le français, sa linguistique et assurant la formation ou le recyclage des enseignants dans divers pays au niveau universitaire, j’ai été amené à réfléchir sur la plupart des aspects de la didactique d’une langue. Ce travail s’est manifesté bien souvent dans des publications locales (Bulletins des associations de professeurs de français, lettres mensuelles, etc. ), mais aussi dans de nombreuses conférences, des séminaires, des colloques, des cours).

De façon plus « structurée », ma thèse portait sur l’analyse des interactions dans des classes de français en Tanzanie, considérées comme observables pour déceler les paramètres pertinents de ces formations discursives (formation des enseignants, manuels utilisés, instructions officielles, modes d’évaluation). J’ai aussi analysé un corpus de cours d’anglais en France en ZEP : alternances de l’emploi des langues, répétitions, gestion du maintien de l’ordre et des phases d’enseignement/apprentissage (projet en cours).

J’ai simultanément conduit une réflexion sur les modes d’évaluation des élèves, des enseignants, des matériaux pédagogiques.

Depuis quelques années, je m’intéresse aussi aux cours magistraux et aux problèmes de compréhension que peuvent rencontrer les étudiants étrangers confrontés à ces monologues.

Parce que j’ai dû m’adapter à différents terrains, je me suis intéressé aux questions sociolinguistiques en relation avec l’activité d’enseignement-apprentissage des langues. J’étais en très bonne situation pour observer différents phénomènes de contact de langues au niveau micro-sociolinguistique, mais aussi à un macro-niveau les effets des politiques linguistiques et du plurilinguisme ambiant.

L’impact de ces situations sur les politiques éducatives et sur les représentations de l’objet langue à enseigner à beaucoup alimenter ma réflexion. J’ai tenté à plusieurs reprises de modéliser ces phénomènes dans le cadre d’une didactologie des langues et cultures.

Linguiste tout autant que didacticien, j’ai tenté de répondre à des sollicitations du terrain en me penchant sur divers points de linguistique française ou générale (emploi des pronoms, emploi des temps, dérivations morphosyntaxiques, etc.). J’ai aussi eu l’occasion de m’initier à la linguistique des langues bantoues (Tanzanie), à la créolistique (Jamaïque) : j’ai publié quelques articles sur le créole jamaïcain en collaboration avec des collègues locaux.

À l’occasion de séminaires et de cours, je continue à travailler sur la linguistique de l’oral en français.