Principaux axes de recherche
Mes recherches relèvent principalement de la didactique de la physique, de la médiation des sciences et de la muséologie. Elles mettent en évidence les processus et enjeux à l’œuvre dans les phénomènes de médiation et d’enseignement des savoirs scientifiques, particulièrement en physique. Elles mobilisent des cadres théoriques de la problématisation, du récit et de la fiction, de la transposition didactique et médiatique et de la patrimonialisation. Elles sont développées dans les travaux et projets ci dessous :
(2018-2021) Projet Institut Carnot de l’Education Auvergne Rhone Alpes (PR09)
Projet Prioritaire de recherche et de formation (PPRF3 Apprentissages et didactiques)
Postdoctorat & ATER
Laboratoire d’Excellence ASLAN | Laboratoire ICAR (UMR 5191) | ENS de Lyon. École Normale Supérieure de Lyon
Projet sous la responsabilité de Karine Bécu‐Robinault.
« Résolution de problèmes en physique du collège à l’université. »
Dans le cadre d’un travail collaboratif, nous nous intéressons à la manière dont les élèves, en groupe, résolvent un problème de physique sur le son au collège et à l’influence des éléments de scénarisation de la séance sur l’appropriation des connaissances. Notre approche combine les cadres théoriques de la problématisation et modélisation à celui de la fiction et de la théorie des mondes possibles. Nous étudions ainsi l’inscription de la situation proposée aux élèves dans un récit, pour lequel un évènement, traduit par les élèves en problème de physique, serait l’élément clé incitant les élèves à mobiliser des savoirs scientifiques en vue de l’élaboration d’une solution.
Séminaires : Projet de recherche PRISM (Étude des représentations sur les prisons en contexte muséal) UMR ICAR – Jeunes chercheurs et doctorants du LLE (laboratoire de l’éducation) UMS ENS de Lyon – Equipe de recherche InSitu (intéractions et situations, pratiques et outils) UMR ICAR
(2012 – 2016) Thèse de doctorat
Convention CIFRE, Musée des Confluences et Université de Lyon. Université de Lyon
Sous la direction de Françoise Khantine‐Langlois et Philippe Lautesse.
« Patrimonialisation et valorisation de l’objet scientifique contemporain. »
L’enjeu de cette thèse est de mettre en valeur les spécificités du processus de patrimonialisation, en s’appuyant sur les travaux des Historiens Krzysztof Pomian et Dominique Poulot, du Sociologue Jean Davallon, et de l’archéologue industrielle Sophie MariotLeduc (2008), pour les objets dont la nature (scientifique) et la temporalité (contemporaine) sont déterminantes. À partir du cas d’étude (l’accélérateur de particules CockcroftWalton), il est ainsi possible d’analyser la manière dont un objet de ce type est valorisé dans différents contextes : institution muséale (Poli, 2002, 2010 : p.813 ; Triquet, 1993), manuel scolaire (Mendibil, 2008 ; Pasho & Kisi, 2012) et médias artistiques (De Hosson et al., 2014 ; Tatalovic, 2009). A travers ce travail, je promeus l’importance de la mise en récit des objets de la sciences pour leur capacité à susciter l’émotion et donc l’intérêt du public (voire l’apprentissage).
2009 – 2010 Mémoire de master (M2) Didactique et médiation
« Une articulation entre la classe et un site touristique naturel – Comment élaborer un outil pédagogique pertinent pour les deux partenaires. »