Mes travaux s’ancrent dans le champ de la didactique des langues et de l’Apprentissage médié par les technologies. Ils s’orientent vers des problématiques liées à l’apprentissage et à l’enseignement du FLE. Par son côté transversal, la problématique de la médiation (et de la médiatisation) technologique rejoint le champ en émergence des humanités numériques et permet d’engager des recherches au croisement d’autres disciplines comme les sciences de l’éducation, celles de l’information et de la communication, comme celles de la sociologie critiques des usages. Mes projets de recherche vont actuellement dans ce sens et s’intéressent aux nouvelles littératies numériques, aux formes des discours et des interactions en ligne, en considérant que les pratiques développées par l’usage des technologies dans des cadres particuliers configurent des contextes d’apprentissage différents, plus que des versions médiatisées du face-à-face.
Axes de recherche
Apprentissage et didactique du FLE.
Apprentissage des langues médiatisé par les technologies.
Analyse de l’appropriation des technologies par les utilisateurs (apprenants et enseignants).
Etude des interactions sur les espaces d’apprentissage en ligne.
Apport des réseaux sociaux aux situations d’enseignement-apprentissage du français langue étrangère.
Activités de recherche
Projet TRANSNUMED, soutenu par ASLAN :
Le projet TRANSNUMED vise à étudier les usages numériques des étudiants internationaux en déterminant des moyens de tracer ces usages et de comprendre le rôle qu’ils jouent dans la transition langagière et culturelle (d’une L1 à une L2), académique (d’une tradition universitaire à une autre), sociale (développement d’un nouveau réseau de connaissances) et numérique (enrichissement des usages) des individus composant cette population lorsqu’ils viennent poursuivre leurs études à l’université française. A l’heure où l’internationalisation des échanges universitaires s’accélère, l’accueil de cette population devient un enjeu social majeur. Se focaliser sur la formation les pratiques numériques déployées par les étudiants à travers différents contextes en ligne et hors ligne incite les chercheurs à trouver des méthodologies à même de rendre compte de l’hybridité sociale et sémiotique des processus d’apprentissage, d’acculturation et de socialisation dans la sphère francophone.
Participation au séminaire 3MA (Médias, Médiations, Multimodalité dans l’Apprentissage), dirigé par Nicolas Guichon, réunit environ tous les deux mois une sous-équipe d’ICAR travaillant plus particulièrement sur l’utilisation du numérique dans l’enseignement-apprentissage d’une langue ( http://nicolas.guichon.pagesperso-orange.fr/seminaire-3ma.html) .
Membre du groupe KAIROS , groupe de travail cherchant à développer une perspective sociocritique sur le numérique en éducation, je tiens à appuyer mon travail sur une approche systémique et sur une réflexion épistémologique et éthique sur les contextes éducatifs et sociétaux.
Participation au séminaire IMPEC (Interactions Multimodales par Ecran), mené par Christine Develotte, est un groupe de travail qui réunit des chercheurs d’ancrages disciplinaires différents (principalement sciences du langage, sciences cognitives et sciences de l’information et de la communication) s’intéressant aux interactions par écrans ( http://impec.sciencesconf.org/resource/page/id/23 ).
Atelier exploratoire sur la téléprésence : l’atelier exploratoire proposé vise à documenter la présence à distance1 dans des situations d’enseignement-apprentissage. Plus précisément il s’agit d’étudier les effets de la plus ou moins grande mobilité de l’artefact de communication sur les interactions. Dans le cadre du séminaire doctoral « Interactions Multimodales Par Ecran » (IMPEC) qui se tient de façon mensuelle, il s’agira de recueillir des données sur les interactions entre participants (en présentiel et à distance) en faisant varier l’outil : la plate-forme Adobe Connect (fixe), le robot Kubi (inclinable, orientable à droite /gauche) et le robot Beam (mobile).