WANG CH’UNG (~-27 ~–97)
“Man is a thing […] No thing does not die, how can man be immortal?
(Wang Ch’ungGraham)
Wang Ch’ung uses a valid syllogism, that combines true propositions to arrive at a sound conclusion, « Humans are beings, no being is immortal, no human is immortal.” In the unfriendly language of traditional logic, this reasoning is described as a syllogism of the fourth figure, said Galenic, and in the Camenes mode: « all H are B; no B is I; therefore no H is I. »
Wang Ch’ung presents this incontrovertible conclusion as a so-called “rhetorical » question, which is a challenge to any opponent (Toulmin, 1958: 97); this introduces a dialectical movement within syllogistic reasoning.
La logique classique se considérait comme la science de la pensée juste, et le syllogisme est au fondement de la logique des propositions, et, symboliquement, son cœur. Si l’humain est un être pensant, la logique définit l’humain. Cette vision de la logique comme “art de penser” s’est totalement transformée avec la mathématisation de la logique, l’apparition des sciences d’observation, des sciences expérimentales, la mathématisation des sciences.
L’argumentation veut se définir par rapport à la logique, particulièrement la logique mathématique. Perelman & Olbrechts-Tyteca opposent l’argumentation à la logique, et le syllogisme disparaît de la théorie de l’argumentation.
Le syllogisme classique utilise la théorie des ensembles (voir la méthode d’évaluation par les diagrammes de Venn). L’opération de catégorisation correspond au syllogisme à sujet concret, dont le syllogisme juridique est la forme utilisée dans les disciplines du droit.
Le syllogisme à sujet concret règle l’opération de catégorisation d’un être ou d’un individu, ce qui en fait peut-être l’opération fondamentale du raisonnement ordinaire, mené avec les seules ressources du langage ordinaire
On trouve dans les textes classiques traduits du chinois aussi des exemples explicites de syllogismes classique (§2) comme de syllogismes à sujet concret (§3)
See Arguing without argumentation theory