Avec également les contributions de : Christelle Combe, Morgane Domanchin, Mabrouka El Hachani, Dorothée Furnon, Jean-François Grassin, Samira Ibnelkaïd, Justine Lascar, Joséphine Rémon et Caroline Vincent.
Qu’est-ce que la présence aujourd’hui ? Comment adapter et s’approprier les nouvelles formes de présence dans un contexte de recherche ? Comment former les futur·e·s chercheur·e·s à distance ? Quelles sont les implications de l’environnement numérique sur le travail d’équipe ?
À l’heure où la visioconférence devient norme, où la plupart de nos échanges ont lieu à travers un écran, cet ouvrage propose un ensemble de réponses – une boîte à outils conceptuels – adaptées aux nouvelles réalités et expériences de la vie de chercheur·e·s. Ces concepts et méthodes ici créés sont applicables à l’étude de toute situation d’interaction par écran, formelle et informelle (contexte professionnel, institutionnel, interpersonnel, etc.).
Avec une approche interdisciplinaire, il étudie les différents aspects des interactions par écran et analyse les effets des artefacts (robots de téléprésence) et des plateformes de visioconférence dans un contexte hybride mêlant présence et distance : co-construction de l’attention, émergence d’une intercorporéité, nouvelles normes de politesse, effets de présence, gestion des bugs et des ratés, impact sur la formation des doctorant·e·s… Les auteur·e·s, en se choisissant comme propre objet d’analyse, posent ici les bases d’une éthologie réflexive visuelle plaçant la multimodalité, le vécu subjectif et la sensorialité au cœur de l’analyse des interactions, de l’observation à la diffusion scientifiques.
En cohérence avec l’objet du livre, son format et son mode de production ont permis l’expérimentation d’un nouvel écosystème de publication basé sur des environnements de travail collaboratif à distance et sur la libre diffusion du savoir.
En savoir plus : version augmentée de l’ouvrage disponible sur le site Web de l’éditeur, ainsi que différents formats du texte