Ancrée dans les pratiques développées au laboratoire, la cellule propose également un accompagnement concernant les conventions de transcription, ainsi que des formations sur différents logiciels de transcription et d’’annotation de corpus oraux et multimodaux.
Une fois les données audiovisuelles confectionnées, nous travaillons sur le séquençage des interactions et procédons à la transcription fine des phénomènes oraux (tours de paroles mais aussi pauses, chevauchements, intonations et allongements). C’est le matériau de base pour nos analyses.
Inspirées des travaux menés historiquement par le groupe ICOR (Interactions Corpus), ces transcriptions et annotations visent à décrire finement des phénomènes interactionnels multidimensionnels et de diverses natures, de la dimension prosodique à la dimension praxéologique de la manipulation d’objets, en passant par les dimensions verbale et mimo-gestuelle de la parole-en-interaction.
C’est une opération matérielle longue (environ 30 minutes de travail pour une minute de signal). Ces transcriptions sont souvent réalisées dans des logiciels spécifiques qui permettent d’aligner le signal audio-vidéo avec l’écrit, comme par exemple ELAN, Transana, CLAN, etc. Ces logiciels sont également pour la plupart des logiciels d’analyse permettant des requêtes sur le lexique. La cellule propose également son expertise sur ces logiciels, en proposant des fichiers adaptés aux projets de recherche et en accompagnant les chercheurs dans la constitution d’une grille de codage pertinente.
L’annotation se veut plurielle, et multimédia : si une part des annotations se fait par le biais de l’écrit, à la manière d’une transcription, la cellule peut également orienter, conseiller voire produire des contenus audiovisuels augmentés dans une perspective d’analyse et de mise en évidence des phénomènes en jeu.
Un exemple de capsule vidéo dans l’édition augmentée de La Fabrique de l’interaction parmi les écrans, C. Develotte et al., (2020):