Du fait qu’en syriaque certaines lettres ont une forme différente lorsqu’elles sont en fin de mot, une connaissance intuitive du mot et de ses limites est facile à saisir. Cela n’implique évidemment pas de disposer d’une définition explicite du mot. Au début de la réflexion grammaticale, c’est la définition de la Technè qui a été retenue selon laquelle, le mot est la plus petite partie de la phrase.
Ensuite, les divers traités se sont attachés à définir le nom et le verbe et il faut attendre Bar Hebraeus (1226-1286) pour une définition explicite du mot inspirée par le grammairien arabe Zamakhsharî : « le mot est une voix qui indique un sens par convention »
En savoir plus : article disponible sur demande auprès de l’auteur