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Cette contribution aborde la façon dont Bar Hebræus a emprunté au grammairien arabe Zamaḫšarī la notion de transitivité et comment il l’a reformulée dans le cadre de sa grammaire du syriaque. Je procède en traduisant et commentant son texte et en comparant avec celui de Zamaḫšarī. Son chapitre s’organise en quatre sections : 1. Première section : à propos d’exemples de verbes intransitifs et transitifs ; 2. Deuxième section : des causes de la transitivité ; 3. Troisième section : à propos de l’échec des causes de la transitivité ; 4. Quatrième section : à propos des verbes qui sont à la fois transitifs et intransitifs. C’est dans ces deux dernières sections que se manifeste le mieux la différence entre les deux grammairiens ; et il apparaît que si Bar Hebræus a emprunté le concept de transitivité à Zamaḫšarī, il en a donné un traitement qui dépasse largement sa source.

En effet, la seule préoccupation du grammairien arabe est d’assurer que tous les compléments sont bien à l’accusatif et d’identifier les causes de la transitivité. N’ayant pas ce problème d’assignement de l’accusatif, Bar Hebræus discute non seulement de la transitivité (simple, double ou triple) et de ses causes (pour nous, FIV et FII) comme le fait Zamaḫšarī, mais en outre, il envisage aussi l’échec de ces causes : les cas où elles ne produisent pas la transitivité et les cas où elles produisent autre chose que de la transitivité, à savoir un sens nouveau étranger. Les mêmes échecs se produisent en arabe. Enfin Bar Hebræus étudie en détail les verbes labiles qui sont à la fois transitifs et intransitifs.

En savoir plus : article disponible en texte intégral sur le site Web de la revue

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